A partir de 4 photos, tout est permis !

Seule contrainte : donner une explication des améliorations et/ou transformations

Photo 1 (à gauche) : avec GIMP, j’ai redressé la photo avec l’outil perspective et j’ai ajouté un nœud comme pour un paquet cadeau….

Photo 2 (ci-dessous) : avec GIMP pour les 2 photos

• l’une ajout d’un marionnettiste et découpage de la marionnette pour lui donner de la profondeur avec une ombre
• ajout d’un filtre avec G’MIC pour faire le puzzle puis détourage extirper la pièce

Photo 3 : avec GIMP j’ai détouré 2 silhouettes, l’une d’un sanglier, l’autre d’un sapin ; j’ai ensuite inversé les couleurs pour mettre le « filtre » sur l’image colorisée en vert

Photo 4 : toujours avec GIMP, j’ai redressé l’image et ajouté des rails dans l’allée centrale ; j’ai découpé le fond pour y glisser un train et gardé l’idée de profondeur ; sur le mur de droite, j’ai « accolé » une affiche pour le quai 9 3/4 en direction de Poudlard !

Depuis le temps que je rêvais d’y aller, c’est fait !

La Bibliothèque nationale de France (BNF) a une triple mission : collecter, conserver et mettre à la disposition du public une partie du patrimoine culturel français dont elle a la gestion depuis 5 siècles. Un patrimoine riche de plus de 13 millions de livres, 350 000 périodiques et des documents audiovisuels et informatiques qui sont les témoins de chaque époque. Cette institution s'appuie sur les nouvelles technologies. Une nouvelle bibliothèque virtuelle est née.

Une bibliothèque à l’architecture résolument moderne… pour ma part, je préfère le style de la Bibliothèque Richelieu, mais elle n’en demeure pas moins l’une des plus importantes bibliothèques du monde, et c’est pas rien !

4 livres ouverts et au centre, un écrin de verdure… on y chercherait presque un dinosaure !

 Mais chasse gardée ! ce petit paradis terrestre est réservé à une poignée de privilégiés....

Pour la néophyte que je suis, la BNF ce sont de très longs couloirs de béton, une large bande de moquette au sol…. De très grandes baies vitrées qui n'aident pas pour faire des photos (bonjour les contre-jours !)

 et une ambiance ouatée et très studieuse….

Où l’on ne badine pas avec la sécurité et le contrôle !

Certes, c’est un lieu unique en son genre qu’il faut avoir vu, et qui force le respect au regard de cette prouesse architecturale, mais je fabulerai encore et longtemps sur la bibliothèque de Poudlard….

On peut être un temple de la culture et de la recherche, mais rester beau pour les yeux...

Sources :

C'est pas sorcier, le magazine de la découverte et de la science Visite de la BNF

Le site de la BNF

Bibliothèque nationale de France (Wikipedia)

La BNF François Mitterrand Le quartier Bercy - Austerlitz

Gallica Bibliothèque numérique de la BNF

Visite de la BNF (Fumer la pipe)

Les globes de Louis XIV (BNF)

Les globes de Coronelli

Transformations | La Bibliothèque Nationale de France

1. L’escalier des 100 marches

Nous ne sommes pas à Versailles, mais ces escaliers ont été aménagés avant la Première Guerre Mondiale, lors du lotissement du parc du Château. Ils ont surtout servi, entre les deux guerres, aux habitants des nouveaux lotissements populaires du plateau juvisien ou athégien pour rejoindre la gare dans la vallée

2. Le parc aux grottes

« C’est le dernier vestige de l’immense parc de 50 ha qu’Antoine Rossignol des Roches, seigneur de JUVISY, se fit aménager par le jardinier de Louis XIV, Le Nôtre, dans les années 1650. On y jouissait d’une vue imprenable sur l’Orge et la Seine. Des aménagements d’origine il ne reste que la terrasse en fer à cheval, avec son très beau mur de soutènement en rocaille, dont les niches abritaient autrefois des statues de divinités grecques. Quant aux grottes qui ont donné son nom au parc, situées sur la terrasse, elles sont plus récentes : comme le bassin qu’elles alimentent en eau, elles datent du 19ème siècle ». (Application HAPI)

3. Le parc aux oiseaux

Imaginez un sentier sous un dais boisé… le chant des oiseaux… loin de la ville… et pourtant, vous êtes au cœur de Juvisy !

4. Le parc Ducastel

Ces deux sculptures monumentales étaient installées sur les parapets du pont du Roy construit en 1728 pour enjamber l’Orge lors du détournement du « pavé royal ». Elles furent démontées au moment de l’élargissement de la RN7 en 1970 et remontées dans le parc Ducastel en 1978. Les groupes allégoriques à la gloire de Louis XV furent sculptées par Coustou Le Jeune. Ces fontaines étaient alimentées par des sources captées en bordure du plateau.

En 1813, elles ont été rénovées sous le règne de Napoléon Le Grand.

5. Le parc de la mairie de Juvisy

Retour aux marches via le parc aux oiseaux

Sources :

Vérité historique (Carnets de voyage à Athis Mons)

Les espaces verts à Juvisy

LPO – Groupe Local Nord Essonne

Terrasse et grotte de rocaille à Juvisy-sur-Orge

Pont des Belles Fontaines à Juvisy-sur-Orge

Il faut sauver les sculptures du Pont des Belles Fontaines !

Guillaume Coustou

Parcours des eaux et jardins

Partout sur le web, cette « charmante ruelle arborée avec des petites maisons de charme » est décrite comme une « gageure ». Sincèrement, je trouve le terme un peu « surfait », n’en déplaise à certains...

Arrivée au numéro 10, le portail est clos… On peut toutefois admirer ce « havre de paix » mais sans trop approcher ni faire de photos.

Cette ancienne cité ouvrière construite en 1913 – la petite Alsace - comprend une quarantaine de maisons à colombages organisées autour de charmantes terrasses et de pelouse en fleur. Je comprends que les résidents veuillent garder leur tranquillité, mais m’observer de loin pour me surveiller et guetter le moindre de mes gestes… c’en est vraiment trop ! Je reste donc dans la France « de l’intérieur »… et reprend mon chemin vers la cité florale.

Rappelons toutefois que ce lotissement a été construit par l’architecte Jean Walter (1883-1857) qui dessina les petites maisons à colombages dans le style dit « alsacien ». Grâce à la Petite Alsace, Jean Walter fut médaillé par le Conseil Général de la Seine ; il a également construit des cités-jardins ouvrières à Montbelliard et Draveil. Il est également l’auteur de l’hôpital Beaujon à Clichy, le premier hôpital monobloc construit en France.

Je reprend mon chemin vers la cité florale, par la rue Brillat-Savarin,

Mais avant, petit détour en empruntant la passerelle du jardin Charles Trenet « y’a d’la joie » parmi les nénuphars et les roseaux….

Ah, la campagne à Paris ! La cité florale est un tout petit quartier avec des micro-demeures : rue des glycines, rue des liserons, rue des iris, rue des orchidées...

Ah, la campagne à Paris ! La cité florale est un tout petit quartier avec des micro-demeures : rue des glycines, rue des liserons, rue des iris, rue des orchidées… un triangle de tranquillité.

Une bien belle journée très ensoleillée, qui au vu du soleil haut dans le ciel, ne me permet plus de faire des photos….

Pour en savoir plus :

L’architecte Jean Walter

La cité Paris-Jardins de Draveil

La cité florale (wikipedia)

Il paraît que la Butte aux Cailles est une légende parisienne au même titre que Montmartre... peut-être…

Il paraît que ce quartier est riche en histoire, sûrement…

Il paraît que la Rive Gauche est taxée d’intellectuelle et libre ….

En tous les cas, j’ai choisi de visiter ce quartier, industriel et ouvrier, parce qu’il a été le lieu d’exploitation de carrières, tanneries, teintureries,  installées le long des berges de la Bièvre, et que mes AAgrands-parents et Agrands-parents étaient tanneurs-mégissiers.

Son nom remonte au XVIe siècle lorsqu’un dénommé Pierre Cailles achète en 1543 un terrain agricole dominant l’ancienne vallée de la Bièvre. En généralisant aux gens de sa famille, l’histoire a créé l’expression «la Butte aux Cailles». 

Au pied de la Butte, coule la rivière Bièvre, affluent de la Seine, et qui prenait sa source sur le plateau de Guyancourt.

Sur un plan de Paris, la Butte aux Cailles est un quartier du 13ème, délimité au Nord par le boulevard Auguste Blanqui, au Sud par la rue de Tolbiac, à l’Ouest par la rue Barrault et à l’Est la rue du Moulin des prés.

L’histoire de la butte aux Cailles commencerait en 1336 lorsque le roi Philippe VI (règne des Capétiens) expulse tanneurs et teinturiers de l’autre côté de la Seine : taxés de pollueurs, les tanneurs évoluaient dans un environnement nauséabond et malsain que beaucoup dénonçaient.

Au moment des grands travaux d'assainissement et d'urbanisme du baron Haussmann , la butte aux Cailles n’a pu être transformée ; le sous-sol calcaire abondamment exploité par les carrières était devenu fragile pour de grands immeubles trop lourds.

En remontant la rue Bobillot, la place Paul Verlaine révèle son puit artésien, sa piscine et le buste du sergent Bobillot.

Le 19 juin 1863, le Préfet Haussmann autorisa les travaux de forage du puits artésien, dans le but d’augmenter le débit de la Bièvre et de compléter les besoins en eau du 13ème arrondissement. Le projet prévoyait la réalisation d’une galerie de liaison avec la rivière proche. Interrompu par la Commune de Paris, le forage reprit en 1892, et la nappe fut atteinte en 1904 à 582 mètres de profondeur. Le projet de liaison avec la Bièvre fut abandonné et une piscine fut construite en 1924, couplée avec un établissement de bains-douches qui offrait une approche hygiéniste inconnue jusqu’alors.

Hors de sentiers battus et loin des grands boulevards, le quartier est paisible, les rues tortueuses et souvent pavées ; il suffit simplement de se laisser transporter….

 Forte de son histoire la Butte devint dès le début de la révolution industrielle une place forte ouvrière et rebelle. Les communards « cailleux » s’y illustrèrent notamment en repoussant les Versaillais à quatre reprises avant de céder et de finir fusillés pour nombre d'entre eux . La « Place de La Commune de Paris » au point culminant de la Butte aux Cailles rappelle avec fierté ces évènements aux habitants.

 Marcher au gré des rues, lever la tête, plonger dans les ruelles, découvrir de petits jardins ou bien….s’attarder et apprécier les tags !

La butte aux Cailles se visite comme une galerie un jour de vernissage ou un musée en plein air.

« C'est un véritable paradis des artistes de Street Art, en majuscule, pas des taggeurs s'il vous plait ! Il faut dire que les habitants, la mairie et des associations comme “Les lezards de la Bievre” soutiennent tous activement ces oeuvres depuis qu'elles ont commencé à fleurir sur les murs du quartier. Depuis, au détour des rues des cinq diamant, du passage du moulin des prés ou aux quatre coins de la butte, chacun peut découvrir les dessins féministes au pochoir de l'artiste locale Miss.Tic, du collectif Mosko & associés avec leur zoo imaginaire poétique, de Jeff Aerosol comme d'autres artistes moins connus ».

On quitte le quartier où des artistes urbains ont accroché aux murs leurs œuvres éphémères, tout en déambulant dans les petites rues pavées et l’on arrive dans la très célèbre rue Daviel…. Et sa villa !

Sources :

​Acheter une maison à la Butte aux Cailles... ou la chasse au trésor permanente

Se promener dans le 13ème

La Bièvre (site officiel de la mairie de Bièvres)

La rue de la Butte aux Cailles

​La Seine partage Paris en deux  - une différence plus que géographique entre sa rive droite et sa rive gauche

​La piscine de la Butte-aux-Cailles sera le type des piscines futures

La rue Bobillot

Le sergent Bobillot

​6 quartiers où voir du street art à Paris

​Street art Paris : balade à la Butte-aux-Cailles